- Groupe scolaire Louise Michel
- Bordeaux
- Équipement
- Livré
- 2024
Le Pôle Technique Intercommunal de la Communauté de communes du Grand Pic Saint Loup à Saint-Mathieu-de-Tréviers vise à regrouper diverses activités sur un seul site, incluant un pôle administratif, des ateliers, des espaces de stationnement, de stockage et des zones publiques. Cette initiative s'inscrit dans un contexte de développement territorial, cherchant à répondre aux besoins croissants de la communauté et à optimiser l'utilisation des ressources disponibles.
Situé dans la zone d’activités Les Avants, le site bénéficie d’un emplacement stratégique, mais son aménagement actuel ne lui permet pas de pleinement exploiter son potentiel. Bordé par le cours d’eau Le Terrieu, il offre un cadre naturel agréable, mais souffre d’un manque de visibilité et d’accessibilité. L’enjeu principal du projet est donc de révéler le potentiel de ce site en le transformant en un lieu fonctionnel, attractif et intégré à son environnement.
La conception du plan masse a été guidée par une approche holistique, prenant en compte à la fois les contraintes environnementales, réglementaires et programmatiques. L’implantation triangulaire du bâtiment principal le long de la rue des Genêts permet une utilisation optimale de l’espace disponible tout en créant une cour intérieure propice à la convivialité et à la détente. Cette disposition favorise également une intégration harmonieuse dans le tissu urbain existant, en créant un front bâti qui dialogue avec les constructions environnantes.
La volumétrie du projet a été étudiée pour s’inscrire harmonieusement dans le paysage tout en offrant des vues dégagées sur les environs. Avec quatre niveaux, du sous-sol au R+2, le bâtiment présente une façade élancée qui assure une visibilité depuis l’espace public et contribue à renforcer l’identité visuelle du site. Les matériaux utilisés, tels que la pierre, le bois, l’aluminium et le verre, ont été sélectionnés pour leur durabilité, leur esthétique et leur capacité à s’intégrer harmonieusement dans le paysage.
La prise en compte de l’environnement est au cœur du projet, avec une attention particulière portée à la préservation de la végétation existante et à la création de nouvelles surfaces végétalisées. Les arbres de haute tige le long du cours d’eau Le Terrieu sont conservés, tandis que des espaces verts sont aménagés autour du bâtiment pour favoriser la biodiversité et améliorer la qualité de vie des usagers.
En ce qui concerne l’identité architecturale, le projet privilégie une approche contemporaine et pérenne, avec des lignes épurées et des matériaux authentiques. La façade vitrée du bâtiment principal offre une transparence visuelle tout en préservant l’intimité des espaces intérieurs. Des dispositifs de protection solaire et des débords de toiture sont intégrés pour assurer le confort thermique et visuel des occupants tout en réduisant la consommation énergétique du bâtiment.
Le projet incarne une démarche innovante et durable, visant à créer un lieu de vie fonctionnel, esthétique et respectueux de son environnement. À travers une approche intégrée, alliant urbanisme, architecture et paysage, il s’inscrit dans une dynamique de développement territorial responsable et répond aux besoins actuels et futurs de la communauté de communes.
Les nouveaux internats du Lycée Pré de Cordy à Sarlat-la-Canéda permettront de loger 291 internes et accueilleront également divers locaux d’activité (foyer, salle de musique, salle de lecture / relaxation, local Web radio, local club photo), des salles d’études, une bagagerie ainsi que 6 chambres individuelles d’hébergement temporaire.
Le site du Lycée se présente comme un grand parc arboré et végétal planté d’arbres, de haies et de talus aménagés, et se caractérise par d’importants dénivelés de terrain.
Implantés au Nord de la parcelle, dans le prolongement de la cour des lycéens et du bâtiment d’internat pour filles existant, les nouveaux internats s’intègrent dans le schéma fonctionnel du lycée tout en minimisant leur impact par une volumétrie longue et horizontale s’inscrivant dans la topographie naturelle du terrain.
Nous nous sommes attachés à créer un dialogue entre l’écriture architecturale du nouvel internat et son contexte paysager à dominante végétale. Notre proposition se veut sobre dans sa volumétrie et le rythme des façades. Elle apporte une variété de lumières, de contrastes et d’effets de matière dans le but d’offrir des tonalités neutres et naturelles. L’emploi du bois et du métal font partie des éléments constitutifs de l’identité architecturale du projet.
Notre projet pour le Centre Technique Lebon à Albi se compose de trois bâtiments principaux : un bâtiment de bureaux destiné à l’administration des services des Transports Urbains et Parc Auto ; un bâtiment atelier pour le service Parc Auto ; un bâtiment existant rénové, destiné à l’administration de la Direction Mutualisée des Systèmes d’Informations et des Réseaux (DMSIR).
S’ils abritent des fonctions diverses, ces trois bâtiments se font écho grâce à leurs identités architecturales dans le dessin des toitures d’une part, et par l’emploi du bois et du métal en façade. Leur implantation sur le site favorise la cohabitation d’activités de natures différentes tout en conférant une autonomie à chaque pôle.
Conçu selon une approche bioclimatique, le projet offre des bâtiments compacts à l’isolation renforcée. Les équipements techniques mis en œuvre répondent aux exigences de confort et de durabilité tout en maîtrisant les consommations d’énergie, avec notamment le recours à la géothermie sur sonde pour la production de chaud et de froid des bâtiments administration STUR-PARC AUTO et DMSIR. Un soin particulier a été porté à l’éclairement naturel de l’ensemble des espaces de travail.
De généreuses lisières végétales en limite de site assurent le rôle de brise-vue, de tampon acoustique et la gestion des eaux pluviales tout en offrant un cadre de travail agréable. Le système de circulation est pensé suivant une logique de séparation des divers flux de circulation : bus, véhicules de service en réparation (poids lourds, véhicules légers), public et employés ; avec des entrées et sorties distinctes pour chaque usage.
Face à la plaine paysagère et à la jonction de la boucle d’espaces publics, le groupe scolaire occupe une place stratégique au sein de la ZAC des Linandes à Cergy, lui autorisant une singularité architecturale. Projet fondateur du quartier résidentiel en devenir, il comporte 18 salles de classe, 3 salles périscolaires, un pôle restauration 1 salle polyvalente et des espaces communs ainsi qu’un logement de fonction.
L’édifice présente une volumétrie compacte sur deux niveaux se déployant en L à l’angle de la parcelle. Cette implantation permet une répartition claire du programme en deux ailes bâties: l’aile Nord-Ouest abritant l’école maternelle et l’aile Sud-Est accueillant l’école élémentaire. A leur jonction, le hall vitré de part en part offre une perméabilité visuelle du parvis vers le cœur d’îlot.
Notre proposition offre un visage côté ville et un visage côté cour pensés suivant leurs valeurs d’usage et leurs orientations respectives. Côté ville, une résille micro-perforée et plissée comme une dentelle enveloppe les façades. Cette vêture qui permet de laisser pénétrer la lumière tout en préservant l’intimité des élèves, satisfait également la fonction de brise-soleil. Côté cour, les façades sont largement ouvertes sur la plaine paysagère. La vaste terrasse en R+1 offre un espace récréatif supplémentaire en belvédère sur le paysage.
A l’intérieur, un soin particulier a été porté à la fluidité et la générosité des circulations, à la séparation des flux maternelle et élémentaire, à l’orientation des espaces et aux impératifs fonctionnels.
L’opération d’extension et de rénovation du complexe sportif du Hallebardier s’inscrit dans le projet de renouvellement urbain du quartier de Sanitas à Tours. Elle vise à améliorer l’offre sportive de ce secteur tout en préservant les gymnases existants. Le projet comprend un plateau omnisports, une salle de musculation, un terrain de futsal couvert, des pistes d'athlétisme, des vestiaires, des bureaux administratifs, et prévoit la démolition partielle de certaines structures existantes.
Le complexe sportif existant se compose de deux gymnases à l’architecture hétéroclite, avec des formes et des matérialités disparates. Il est implanté sur un site enclavé entre plusieurs opérations de logements allant de l’échelle de la maison de ville à celle de la barre d’immeubles en R+6.
L’enjeu architectural consiste à créer un dialogue entre le neuf et l’existant pour apporter une cohérence à l’ensemble, mais aussi à faire du nouveau complexe sportif un élément emblématique du quartier en lui conférant une façade « vitrine » sur l’espace public, représentative du renouvellement urbain engagé.
L’utilisation du bois est privilégiée pour sa durabilité et son esthétique, en s’inspirant de techniques traditionnelles et en favorisant les approvisionnements locaux. Le concept de lanterne en bois et de façade urbaine remarquable est traduit par l’utilisation de matériaux de façade qui renvoient l’image d’un bâtiment sobre, élégant et épuré.
Afin d’harmoniser les différentes architectures, nous proposons d’utiliser une trame végétale pour créer un « enclos végétal commun ». Ce dispositif permet à la fois de ramener du végétal en cœur de ville (îlot de fraicheur, ombres, biodiversité) mais également de mettre en retrait l’architecture et créer une continuité urbaine par la végétation.
Le projet s’engage également en faveur du développement durable en privilégiant des matériaux biosourcés, des techniques de construction à faible impact environnemental et l’exploitation des ressources naturelles notamment avec une production d’énergie solaire en toiture et la récupération des eaux de pluie. L’ensemble des choix architecturaux et techniques vise à concilier qualité des infrastructures, respect de l’environnement et intégration harmonieuse dans le tissu urbain existant.
L’opération porte sur la construction d’un bâtiment accueillant un Foyer Jeunes Travailleurs (FJT), un multi-accueil, des logements inclusifs et en accession, ainsi que la réhabilitation thermique d'un Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS).
L’objectif principal est de créer un établissement modèle en matière d’efficacité énergétique et de respect de l’environnement, en conformité avec le Plan Climat de la ville de Paris.
La conception générale et l’insertion urbaine de l’édifice reposent sur la volonté d’instaurer un dialogue approprié avec l’environnement urbain immédiat mais aussi de faire cohabiter divers programmes indépendants au sein d’une même parcelle. La conception s’est également appuyée sur les qualités paysagères de la parcelle et sur l’optimisation du confort intérieur et extérieur par la mise en place d’une démarche environnementale forte.
La volumétrie proposée a été pensée à l’échelle de l’ilot selon une gradation progressive des hauteurs du bâti du cœur d’îlot (R+4) vers la rue (R+7), afin de ménager une transition cohérente entre la copropriété vers les immeubles aux hauteurs importantes de l’autre côté de la rue Saint-Charles.
Le rez-de-chaussée assure une continuité entre le bâtiment et l’espace public, en se connectant au sol. Il abrite une diversité d’activités dans des espaces de qualité, ouverts sur la ville. Lieu de vie et d’activités, le rez-de-chaussée est ainsi conçu comme un socle actif, clairement identifié par un traitement architectural propre.
La bâtiment neuf accueillant divers programmes indépendants dans leur fonctionnement quotidien, nous nous sommes attachés à ce qu’il soit le plus fonctionnel possible pour les usagers. Ainsi, il s’organise sur 8 niveaux en proposant une répartition claire et étagée du programme. Le bâtiment réhabilité abritant le CHRS se développe également sur 8 niveaux en respectant la répartition programmatique.
L’ensemble immobilier de 115 logements s’inscrit dans le projet de transformation urbaine du Faubourg Malepère au Sud-Est de Toulouse, qui se nourrit du caractère paysager du site et l’affirme comme élément de langage. Il s’implante en cœur de quartier sur deux îlots bénéficiant d’une position stratégique le long de la nouvelle rue H (promenade plantée jouant le rôle de corridor paysager), en lien direct avec la future place Centrale (espace public majeur du quartier).
Notre volonté pour ce projet qui conjugue des logements en accession libre, en locatif social et en accession sociale était d’offrir un lieu ouvert, à partager et à investir, incitant à la rencontre des habitants.
Le projet adopte une architecture durable, frugale et locale mettant l’accent sur l’usage des espaces et leur confort. La silhouette du projet évolue avec la morphologie du bâti environnant, créant des volumes séquencés entre les espaces bâtis et les espaces publics végétalisés. Il en découle un environnement accueillant résultant d’une interconnexion d’espaces plantés communs.
L’orientation des bâtiments et la végétalisation sont pensées pour offrir des vues agréables et créer des espaces verts accessibles à tous les habitants. Les accès aux logements sont pensés en harmonie avec le paysage, et chaque niveau offre des vues sur des espaces plantés.
Les logements sont tous traversants ou poly-orientés, et bénéficient d’un espace extérieur privatif sous la forme de jardins d’hiver, loggias et terrasses, qui constituent des espaces d’agrément et offrent des vues sur le paysage environnant.
La matérialité du projet s’inscrit dans une logique de pérennité avec la brique, l’enduit minéral, le verre, le bois protégé et le béton. Les façades sont conçues pour garantir une bonne isolation et une protection solaire efficace, tandis que l’utilisation de matériaux clairs limite les apports de chaleur et reflète la lumière.
Situé au cœur du parc d’activités Agrolandes, technopôle dédié à la filière agroalimentaire, le bâtiment Xylomat 2 accueille des espaces d'exposition, de promotion du site et de formation, des locaux administratifs, ainsi que des espaces de recherche, d’analyse et d’expérimentation.
Afin de proposer une échelle appropriée au contexte rural de Haut-Mauco, le bâtiment adopte des hauteurs variables. Il combine des sections basses pour s’intégrer discrètement au paysage et des éléments plus imposants pour symboliser le Technopôle.
Sa structure se compose de trois halles, chacune avec une toiture monopente élancée soutenue par une charpente en pins locaux. Cette conception met en valeur le pin maritime, un matériau local au cœur des préoccupations du réseau Xylomat.
Elle offre une silhouette distinctive et démontre les compétences régionales, tout en exprimant une identité en bois cohérente avec les enjeux environnementaux actuels. Les décalages entre les volumes créent des jeux d’ombres, réduisant la masse perçue et offrant différentes orientations au bâtiment.
Chaque halle abrite des fonctions spécifiques : deux sont dédiées aux ateliers et aux installations techniques, tandis qu’une troisième accueille les laboratoires et les espaces administratifs.
L’architecture mise sur une impression de légèreté et de suspension, avec des volumes généreux facilitant l’installation d’équipements et la réalisation d’expériences dans les ateliers.
Ces grands espaces sont enveloppés par une structure en béton de terre, avec un bardage bois en façade et une partie supérieure transparente et ouvrable. Cela garantit un éclairage naturel abondant et une ventilation optimale.
C’est au cœur de l’écoquartier de la Pépinière de Villepinte que s’inscrit ce projet de logements, d’espace d’accueil et de locaux d’activités. La ZAC fait partie d’un territoire en pleine mutation où la nature reprend ses droits sur la ville pour offrir un lieu de vie verdoyant, rythmé par de nombreux espaces verts arborés qui entourent des espaces ludiques et sportifs, ainsi que des commerces et services.
Afin de répondre aux divers modes de vie de la commune de Villepinte, l’édifice propose une hauteur limitée à R+3 avec un attique, ainsi que des R+2 en harmonie avec la hauteur des parcelles environnantes. Le dernier étage en attique est en retrait sur le boulevard de la Pépinière, ce qui vise à animer la ligne d’horizon dans un esprit de « maisons sur le toit », en accord avec le quartier environnant. Cette configuration et ce retrait offrent aux appartements une variété d’orientations et des terrasses spacieuses.
Dans cette optique, nous avons repensé le concept de la maison pavillonnaire en le simplifiant et le modernisant pour créer un ensemble homogène de logements intermédiaires. De plus, cette structure volumétrique permet d’offrir des logements flexibles, où la disposition de la façade reflète l’aménagement interne des bâtiments, rythmée par les loggias et les balcons.
Tous les logements bénéficient de loggias, de balcons, de terrasses ou de jardins privés, offrant une véritable extension des espaces de vie. Ces extensions extérieures deviennent une pièce supplémentaire du logement.
Le bâtiment A est doté d’un socle actif animé, à la fois par des commerces et par les espaces communs tels que le hall d’entrée et les locaux partagés. Ces programmes complètent l’aménagement du quartier, enrichissant la mixité en introduisant des usages complémentaires à l’habitat tout en valorisant l’accessibilité du lieu. Ce socle est enrichi par l’aménagement des espaces libres autour de trois dispositifs : l’espace public partagé le long des voiries et de la place entre le lycée et le groupe scolaire, les façades, investies par les habitants du bâtiment, et enfin le cœur d’îlot, composé d’espaces partagés et privatifs. Ces trois éléments contribuent à la richesse et à la diversité des situations et des activités au rez-de-chaussée.
Notre proposition architecturale pour la construction de la nouvelle école de musique municipale de Lège-Cap Ferret vise à intégrer le projet avec justesse à son environnement urbain et paysager.
Implanté sur un site boisé en cœur d’îlot de maisons pavillonnaires, proche du centre-ville, notre projet présente une écriture architecturale sobre et contemporaine et adapte l’archétype de la maison à l’école.
A l’image d’un « hameau sous les pins », il se compose de plusieurs « maisons » habillées d’une résille bois en pin maritime issu de forêts locales, avec des toits à doubles pans. Ces maisons, reliées entre elles par le volume plat de l’accueil, abritent les différentes entités fonctionnelles de l’équipement : l’espace administratif, la salle de formation orchestre, les espaces de formation et l’auditorium.
A l’intérieur, l’ambiance est chaleureuse, claire et lumineuse pour offrir un cadre propice à l’enseignement de la pratique musicale. La répartition spatiale des différents locaux d’enseignement, constitue un zonage acoustique très performant. L’acoustique interne des locaux de pratique musicale et d’écoute est étudiée de manière à atteindre un confort optimal propre à chaque utilisation des lieux.
Salle de représentation à destination du public pouvant servir de grande salle de formation musicale, l’auditorium constitue le volume majeur de l’école de musique et reçoit un traitement acoustique spécifique. La volumétrie et la géométrie ont été travaillées de manière à favoriser les durées de réverbération longues.
Situé dans le secteur du Bois Bailleul à Bondoufle, le projet accueille l’ensemble des activités nécessaires au remisage et à la maintenance de 200 véhicules du réseau TICE, notamment des locaux administratifs et d’exploitation, des ateliers de maintenance et des aires de stationnement.
Notre proposition offre un visage côté bureaux et un visage côté atelier pensés suivant leurs valeurs d’usages et leurs orientations respectives.
L’usage des mêmes matériaux et le choix de la bichromie métal noir – inox miroir offrent une réelle homogénéité à l’ensemble architectural.
L’emploi du bois à l’intérieur et du métal à l’extérieur fait partie des éléments constitutifs de l’identité architecturale du projet.
Une attention particulière a été portée à la gestion des flux et à la sécurité des usagers. Le système de circulation est pensé suivant une logique constante de séparation des flux : flux piéton et flux véhicules d’une part, flux techniques et flux personnel d’autre part.
Situé dans le quartier des Lozaits, à proximité d’une entrée stratégique en lien avec le centre-ville de Villejuif, le bâtiment offre des logements intermédiaires, des bureaux et des ateliers pour l’ESAT. Il s’inscrit dans un projet plus vaste d’aménagements urbains et paysagers.
Implanté le long de la nouvelle voie, le projet mêlant l’ESAT et des logements a été pensé comme une unité. L’assemblage de ces deux programmes induit une forte densité au sein de la parcelle. Pour répondre à cet enjeu, notre projet offre une volumétrie variée et échelonnée dialoguant avec les hauteurs des résidences environnantes.
Le socle du bâtiment, qui accueille les locaux de l’ESAT, occupe entièrement la parcelle. Il est ponctué de percements en façades et en toiture, permettant de créer des porosités. Ce sont ces aspérités qui indiquent les différentes fonctions du programme, notamment l’entrée principale, la cour de service ou les accès aux logements.
Au-dessus de ce socle, un langage d’habitat intermédiaire et individuel est introduit, à l’image de maisons « posées » sur les toits. Ce langage permet un épannelage des hauteurs du bâti et l’intégration dans le contexte environnant. Trois volumes surmontent ce socle de manière uniforme. Au sein de ses volumes, les logements occupent tous les niveaux supérieurs dont une partie du R+1, partagé avec l’ESAT. C’est au rez-de-chaussée que les halls des logements sont imbriqués dans le volume dédié à l’ESAT. Ils desservent différentes typologies de logements réparties de manière homogène au sein de chaque lot.
Notre proposition se matérialise par une dualité métallique et minérale. Ses teintes se composent de plusieurs valeurs du gold. Les premiers niveaux comportent des façades enduites. Sur les façades offrant des prolongements extérieurs, des panneaux métalliques pleins viennent délimiter les loggias et animer les façades. Ils se déclinent en métal perforé pour devenir garde-corps ou panneaux coulissants, permettant d’intimiser les logements et d’apporter des protections solaires. Sur les derniers niveaux, les maisons sur le toit sont revêtues d’un bardage métallique de même nature que les panneaux des niveaux inférieurs.
Le nouveau bâtiment accueille des espaces de formation (amphithéâtres, halle technologique, salles d’enseignement et de travaux pratiques), des espaces de recherche et d’innovation (plateformes et bureaux de chercheurs) et des espaces de vie étudiante (halle mixte pour examens et réceptions, forums, espace inter-associations).
Situé au cœur du Campus de l’ESTIA sur la technopole Izarbel à Bidart, il bénéficie d’une position stratégique qui en fait une vitrine de l’établissement et un point d’articulation incontournable avec les deux bâtiments de l’école existants.
Notre parti-pris architectural découle à la fois de la spécificité du site et des besoins programmatiques.
La forte déclivité naturelle de la parcelle d’implantation du projet constitue un des atouts majeurs du site qui se révèle au travers de sa position de belvédère ouvrant sur le grand paysage. S’inscrivant dans la pente naturelle du terrain, le bâtiment semble faire partie du paysage. Un subtil jeu de volumes posés au-dessus d’un talus crée un paysage habité. Les entités créées sont marquées par de grandes fenêtres qui cadrent sur le paysage lointain. Celles-ci, à l’échelle du paysage qu’elles offrent, abritent de généreuses terrasses extérieures.
Ce jeu de volumes simples ancrés à la topographie et ponctués de grands cadres, offre un langage architectural puissant et iconique faisant du bâtiment la vitrine du campus.
En termes de fonctionnalité, nous tirons profit de la déclivité pour proposer un aménagement qui permet de répondre précisément aux demandes du programme en offrant une lisibilité claire des entités programmatiques par niveaux. Une rue intérieure, véritable épine dorsale du projet, sert à la fois d’espace d’accueil et de distribution vers les différents espaces.
Situé en périphérie de la ville de Dax, le projet a pour objectif d’accueillir 120 résidents dans un établissement expérimental proposant un cadre de vie innovant au regard des équipements similaires existants.
L’architecture proposée, tout comme le traitement paysager ou sensoriel, sont au service du bien-être du patient afin de lui procurer un environnement de quiétude qui ne le déracine pas de son mode de vie passé. Notre projet fait appel à l’utilisation de codes Landais dans le choix des matériaux et des paysages pour opérer un rappel entre le présent et la mémoire du résident.
Pensée comme une bastide Landaise avec sa place de village animée, ses quartiers variés adaptés aux modes de vie de chacun et ses promenades piétonnes, notre proposition offre un équilibre entre les nécessaires besoins fonctionnels propres à la maladie d’Alzheimer et la volonté d’affirmer l’identité forte du village Landais.
La nouvelle maison de retraite de Geaune vient s’implanter sur un terrain présentant une forte pente ouverte sur la vallée et offrant une vue dégagée à l’Ouest. Le site est accessible uniquement par un angle et sa situation, en marge de la commune, permet de travailler sur une échelle peu impactante sur le paysage et les maisons avoisinantes.
La grande toiture en lamelle de bois sert d’ombrelle à l’ensemble de l’établissement. Afin d’offrir de bonnes conditions d’accueil, de prise en charge, de confort pour les résidents et de bonnes conditions de travail pour le personnel, une quête de fluidité entre les espaces mais aussi la présence de la lumière naturelle ont animé notre réflexion.
Le niveau du rez‐de‐chaussée, en continuité avec le parking et le parvis d’entrée, concentre essentiellement les espaces collectifs et de convivialité, alors que les deux niveaux (en R+1 et en RDJ) sont principalement destinés aux unités d’hébergement. Le projet est percé par quatre patios qui éclairent les distributions et les espaces communs, ainsi que l’unité d’hébergement Alzheimer, afin de procurer aux résidents plus une ambiance d’hôtel particulier que celle d’un établissement de soins et de santé.
La base vie fonctionne comme une caserne avec des unités fonctionnelles distinctes dédiées à l’hébergement, ainsi qu’à des programmes communs tels qu’une salle de sport ou une infirmerie. Du fait de la densité du programme prévu sur la parcelle, le projet s’apparente dans son échelle plus à un îlot urbain qu’à un bâtiment.
En effet, les besoins programmatiques à mettre en rez-de-chaussée ainsi que les contraintes liées à la non-mixité des différents grades, nous a conduit à imaginer un projet d’îlot centré autour d’un cœur paysager. La typologie de l’îlot permet de créer une entité distincte pour le pôle Vie et d’aménager un espace plus intériorisé, avec une ambiance différente du reste du site avec le jardin central.
Le projet s’étire le long d’un axe Nord-Sud, avec, en rez-de-chaussée, l’ensemble des programmes communs. Afin de casser l’effet de barre que peut produire ce genre de disposition, nous avons rendu le rez-de-chaussée traversant entre l’axe et le cœur d’îlot. Des traversées piétonnes, situées entre les différents éléments du programme créent des percées visuelles.
De plus, des vides sont créés dans les parties supérieures des bâtiments afin d’aérer rendre l’ensemble. Ce souci de porosité et de transparence permet de mettre en avant le cœur d’îlot qui devient un élément d’appel visuel depuis l’axe principal.
Le concours consiste à construire des logements sur l’îlot témoin de Gradignan centre, occupé actuellement par une école.
Cette démarche insufflée par la Fabrique Métropolitaine de Bordeaux (Fab) s’inscrit, de manière plus globale, au cœur d’un projet de mutation urbaine sur la Communauté Urbaine de Bordeaux.
Le projet métropolitain des «50 000 logements autour des axes de transports collectifs» s’intègre dans une réflexion globale à l’échelle du territoire. L’enjeu, à l’échelle de nos îlots consiste à :
Ce projet ambitieux nous invite donc à aborder les thèmes du tissu urbain, de la place de la voiture et du rapport à la nature…
Comment juxtaposer judicieusement des typologies bâties par rapport à l’existant ? Comment révéler le potentiel de poumon vert de la ville ?
Gradignan centre a besoin de renforcer son identité urbaine.
Les enjeux à relever sont pour nous les suivants :
Enfin, le point final notre intervention consiste à développer une offre d’habitat diversifiée entre l’accession libre haut de gamme et le locatif social au sein de deux ilots distincts pour un promoteur BNP Paribas et un bailleur social VILOGIA dans le cadre des recommandations de la Fab.
Conscients que le choix d’un appartement se joue sur la qualité d’usage, nous avons souhaité :
Le projet consiste en la réhabilitation d’un bâtiment d’hébergement existant et de deux chalets ainsi que la construction d’un centre d’hébergement pour le domaine départemental d’Hostens afin d’y accueillir des groupes scolaires.
Le domaine départemental de loisirs d’Hostens est situé au cœur du parc régional des Landes de Gascogne. Le projet se situe à proximité de l’entrée du domaine, près du centre de restauration et d’animation.
La construction du centre d’hébergement consiste en un bâtiment compact regroupant des chambres, des sanitaires ainsi qu’une salle polyvalente et une salle de quiétude facilement accessible en rez-de-chaussée. Le gabarit des habitats conseillé dans le livre blanc du parc régional a guidé la formulation d’un bâtiment compact en r+1 à l’échelle d’un hébergement collectif, la hauteur des combles étant utilisée comme espace d’hébergement.
Le projet recourt à l’utilisation de matériaux en cohérence avec les objectifs du développement durable. Le choix de la vêture du bâtiment s’est inspiré du milieu environnant, celui du bois et de la végétation s’est donc imposé naturellement. Les façades sont traitées en tasseaux de bois d’essence noble ou de bois imputrescible de manière à répondre aux exigences HQE. Ce type de bois naturellement résistant par l’absence d’un traitement chimique préserve mieux l’environnement tout en étant simple d’entretien. Le bâtiment recourt à une source d’énergie renouvelable avec l’installation d’une production d’eau chaude solaire. Les eaux de pluies sont récupérées pour l’arrosage.
Chaque bâtiment permet l’accueil d’un groupe ou d’une classe au complet avec son accompagnement.
Situé au sein de l’espace naturel protégé des Dagueys, le projet s’articule en deux bâtiments : le centre nautique qui regroupe les différents locaux nécessaires aux entrainements, et la tour d’arrivée destinée à l’organisation et au jugement de compétitions nationales et internationales d’aviron et de Canoë-Kayak.
Le centre nautique présente un volume très épuré, presque monolithique. Sa hauteur est calée sur la façade Est du gymnase en vis-à-vis. Ses dimensions en plan sont quasiment identiques et son implantation à l’alignement du gymnase permet de le percevoir davantage comme une extension de celui-ci que comme un bâtiment autonome.
Implantée dans l’alignement de l’entrée principale, la tour d’arrivée agit comme un repère, de jour comme de nuit. Comme un phare imaginé à l’échelle du lac du Dagueys. Son faible impact au sol, ses formes douces et organiques qui semblent avoir été sculptées par le vent ainsi que les matériaux bruts et naturels qui la constituent lui permettent une intégration idéale au milieu des arbres de la presqu’île. Le modelage du terrain naturel permet l’intégration des gradins du jury au plus près de la compétition, tout en tenant compte des courants et des crues.
Prix de la Clé d'Or 2009
Le centre technique municipal, vient s’implanter chemin de Lissandre, dans le bas de la commune de Cenon, près de la voie de chemin de fer. Il comprend un magasin municipal, un atelier de mécanique automobile, des ateliers de préparation, des zones de stockage, des bureaux, une salle de réunion ainsi qu’un réfectoire avec office.
Un centre technique génère naturellement des zones de stockage extérieures qui sont généralement disgracieuses et provoquent dans le paysage une impression visuelle de désordre.
Par conséquent, notre parti pris a été de privilégier une perception positive et ordonnée du bâtiment depuis la route et les accès, cela de deux manières : premièrement, en aménageant un circuit de contournement des camions, en rejetant vers l’arrière les zones de stockage et en évitant les grandes aires de manœuvre dévoreuses d’espace. Deuxièmement, en positionnant les espaces de vie à l’étage sur pilotis sur toute la longueur du bâtiment, afin d’obtenir, depuis la route, la perception d’un bâtiment aérien, léger et élégant posé sur un bosquet, en opposition avec l’architecture monolithique des entrepôts et des ateliers situés à l’arrière. Les façades sont traitées en bardage bac acier laqué gris anthracite et brise-soleil en bois (mélèze).
Grand Prix de l'Union
Internationale des
Architectes 2005
Étude urbaine concernant la réhabilitation de la rivière Darband à Téhéran, Iran
Téhéran aujourd’hui est une immensité dans un espace fermé. Cette métropole de 12 millions d’habitants coincée entre la montagne et le désert a totalement envahi son environnement naturel. Elle ne connaît que les limites de la nature sauvage, du haut de la montagne, au plus loin dans le désert.
Positionnement :
La ville n’a pas d’égout et ses eaux usées ont fait remonter la nappe phréatique de sorte qu’au niveau des terrains agricoles du sud de la ville la nappe affleure le sol et forme des vastes marécages insalubres.
Face à la globalité d’une telle situation, cette étude met en valeur plus spécifiquement l’eau blanche, celle issue de la fonte des neiges, celle de l’abondance dans un pays où il ne pleut pas, celle qui coule vers le désert et qui, à son simple contact avec la ville se pollue.
A Téhéran il pleut rarement et la seule eau dont dispose le pays est celle issue de la fonte des neiges.
Le site :
Un « envers de ville », un fil d’eau qui court derrière les maisons, ignoré par la population et la ville. C’est un Massile, (un lieu de débordement), sorte de rivière urbaine qui draine pêle-mêle les eaux de ruissellement , les eaux des Ghanats et les eaux issues de la fonte des neiges tel qu’on en oublie que l’eau noire qui coule dedans est celle-là même qui venait des montagnes blanches du nord de la ville. Le projet s’attachera particulièrement à révéler le potentiel créatif de ces rivières.
Dans un tel contexte, opérer la distinction des eaux semble donc être de première logique. Dissocier : les eaux issues directement de la fonte des neiges par la construction d’ouvrages dans l’épaisseur actuelle des rivières. Faire de ces rivières un système d’acheminement des eaux issues de la fonte des neiges, du nord de la ville jusqu’au pied du désert ne suffit pas.
La ville fait trente kilomètres de long et il n’est guère envisageable que cette eau puisse traverser la ville sans en être affectée. Elle doit à son passage se nettoyer des impuretés qu’elle récolte, s’auto-purifier en somme. Il nous faut imaginer un système de lagunage écologique (bassins à macrophites) qui permettra à l’eau « blanche » de couler à la surface de la ville, de s’offrir comme substance d’agrément, par sa présence, sa fraîcheur et ses sonorités.
Une ligne d’écriture urbaine :
Il s’agit de tirer profit de chaque goutte d’eau en faisant de ces rivières des parcs linéaires qui traversent la ville telle une ligne d’écriture urbaine où l’ensemble des situations traversées seraient re-qualifié à sa rencontre. Ces rivières constituent une offrande, l’ultime générosité de la nature à la ville. Aujourd’hui ces rivières sont un envers de ville, des lieux magnifiques mais nauséabonds. Pourtant lorsqu’elles quittent la ville et rejoignent la montagne, elles se transforment en motifs de randonnée pédestre, lieux privilégiés de flânerie et de promenade. A travers un parc linéaire conjoint au parcours de l’eau, il s’agit de faire descendre ce parcours ascensionnel vertical, véritable épine dorsale dans la ville, pour apporter la flânerie, le rêve et la fantasmagorie, espace du possible dans cette mégalopole moderne. L’eau et le jardin. Cette situation est un prétexte pour créer un parc dans la ville, fondé sur un dispositif hydraulique. L’objectif n’est pas tant technique, mais des raisons techniques rendent financièrement légitime la construction d’un parc linéaire.
Une esthétique de la transformation :
Sa linéarité et sa faible épaisseur en font un espace poreux qui s’imprime des lieux qu’il traverse ; il est fait de ce qu’il rencontre, c’est pour cela qu’il induit par sa transformation la mutation des espaces qu’il croise. En ce sens la rivière constitue un puissant vecteur de transformation et de mutation urbaine.
Notre travail consiste à reconnaître, hiérarchiser, classer, éliminer les composants de ces territoires traversés puis à les transformer en fonction de nécessités nouvelles .Tout reste là, mais chaque chose change. Pas de composition mais une structure dans les structures existantes et une transformation de ces structures. Il s’agit ici de s’inscrire dans le paysage existant. La rivière par sa transformation interroge les espaces traversés pour les réécrire à l’encre de sa nouvelle situation.